Économie verte
SPÉCIAL JOUR DE LA TERRE
Découvrez des initiatives et projets
aux grands impacts écologiques.

L'ESTRIE MET SES CULOTTES
Bon pour la planète, bon pour la communauté!
Comment faire une différence pour l’environnement ET apporter une aide inestimable à sa communauté? En faisant le ménage de ses tiroirs et penderies!
On a tous de beaux vêtements devenus trop petits, trop grands, qu’on a en trop ou qu’on n’aime plus. En les donnant à des organismes qui les récupèrent, ces vêtements ont plus qu’une seconde vie… ils contribuent à d’importantes retombées dans la collectivité.
Des exemples? Une famille immigrante pourra s’habiller chaudement pour l’hiver à petit prix et ainsi profiter pleinement de la froide saison et mieux s’intégrer dans son nouveau milieu. Le fruit des ventes pourra quant à lui être réinvesti dans l’aide alimentaire ou tout autre projet qui fait du bien. Chez Récupex, une entreprise d’insertion socioprofessionnelle de Sherbrooke, vos dons deviennent la matière première pour des parcours de travail qui permettent à des gens de retrouver confiance en leurs moyens et d’intégrer le marché de l’emploi avec succès. Qui aurait cru que donner ses vêtements entraînerait toute cette cascade positive!
Sans oublier les impacts environnementaux : l’événement « L’Estrie met ses culottes » a détourné à lui seul 36 500 livres de vêtements des sites d’enfouissement en 2022. Ce n’est pas rien!

Une communauté qui se mobilise
Depuis 27 ans, l’évènement initié par Récupex se répète et s’agrandit. Au cours des dernières années, de nouveaux partenaires se sont joints à la campagne pour démontrer l’importance du don auprès de leur communauté tels que des comptoirs familiaux, des centres d’action bénévole et des friperies.
On souhaite ainsi développer chez tous et toutes ce réflexe de donner au lieu de jeter. Déjà, ils sont de plus en plus nombreux à être généreux – quelque 1800 donateurs l’an dernier –, et ce, à travers la région.
Cette année, les écocentres de Granby et de Waterloo se joignent à ce beau groupe qui recevra vos dons dans des sacs (qui seront évidemment récupérés) à des journées précises en mai. À Sherbrooke, il sera possible de déposer les dons à l’école secondaire Mitchell-Montcalm et au Comptoir familial du quartier Dunant le samedi 6 mai de 8h30 à 15h30. De la Ressourcerie du Granit au Comptoir familial de Compton, beaucoup d’autres cueillettes sont à l’horaire dans les autres MRC. Consultez le site recupex.ca pour l’horaire détaillé.
BACCALAURÉAT EN ENVIRONNEMENT
Devenir des acteurs de changement en environnement
L’Université de Sherbrooke se classe parmi les meilleures universités au monde dans le domaine du développement durable. Elle représente donc une option fort intéressante pour ceux et celles qui veulent entreprendre un baccalauréat en études de l’environnement.
Pour Sophie Mottet, Anne-Sophie Viens et Andrew Janelle, leur choix s’est arrêté sur ce programme à cause de la renommée de l’Université, mais aussi parce qu’il rejoint leurs valeurs. En fait, Sophie et Andrew souhaitaient s’engager concrètement à faire évoluer la cause environnementale tandis qu’Anne-Sophie cherchait une formation en phase avec ses convictions et ses habitudes de vie écoresponsables.
Des cours enrichissants
Tous trois ont également été séduits par l’interdisciplinarité du programme. « On y retrouve des cours en lien avec différents domaines tels que la politique, l’économie et le droit. On effectue des apprentissages sur le terrain, des études de cas et on assiste à des conférences. C’est très diversifié », mentionne Andrew qui terminera son baccalauréat à l’automne 2023. « Nous touchons à plusieurs sphères. Nous sommes des généralistes, ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble pour mieux analyser une problématique environnementale », ajoute Sophie qui avait auparavant étudié en écologie. De plus, les cours en classe sont donnés par des enseignants professionnels qui viennent enrichir le parcours des étudiants en partageant leurs expériences dans leur champ d’expertise, souligne Anne-Sophie.
Le régime coopératif, un atout
Cette formation comprend également trois stages rémunérés en milieu de travail. « Les possibilités sont grandes et permettent d’explorer différentes avenues. Par exemple, j’ai travaillé dans une usine de fer, dans une entreprise d’analyse des sols et en tant qu’agent de terrain pour la protection d’un lac », déclare Andrew. Pour sa part, Sophie a réalisé un stage d’éducation relative à l’environnement dans un collège, un autre comme chargée de projet en environnement pour une municipalité et un dernier en agroenvironnement tandis qu’Anne-Sophie fut guide naturaliste dans un parc de la SÉPAQ et agente de projet pour une ville. « Le régime coopératif nous permet d’acquérir de l’expérience, de l’autonomie et de développer notre connaissance d’un milieu », renchérit Anne-Sophie qui termine la deuxième année de son parcours.
En plus de ces expériences de travail, les étudiants ont la possibilité de s’impliquer dans l’un des nombreux comités sur le campus. C’est le cas de Sophie qui a allié sa passion pour l’environnement et les communications en collaborant au journal universitaire Le Collectif.

Andrew Janelle et Sophie Mottet complètent leur dernière année au baccalauréat en études de l’envrionnement. (Photo Jean Roy, La Tribune)
Andrew Janelle et Sophie Mottet complètent leur dernière année au baccalauréat en études de l’envrionnement. (Photo Jean Roy, La Tribune)
Un programme aux multiples possibilités
Le baccalauréat en études de l’environnement ouvre les portes à une multitude d’emplois et de spécialisations. Ainsi, Sophie, qui terminera à l’automne 2023, désire appliquer les notions apprises au programme dans un autre domaine. « J’aimerais poursuivre mon parcours universitaire en communication pour ensuite effectuer de la vulgarisation scientifique en lien avec le développement durable. » De son côté, Andrew aspire à devenir consultant environnemental et aider les petites entreprises à prendre le virage vert. Quant à Anne-Sophie, elle veut se diriger vers des études en enseignement afin de partager ses connaissances acquises et sensibiliser les jeunes aux divers enjeux environnementaux.
Bref, grâce au baccalauréat en études de l’environnement, chacun peut à sa façon contribuer à réduire les impacts de l’activité humaine sur l’environnement et faire avancer la société.




DURABLE & CO
Joindre le mouvement vert, c’est gagnant pour les commerçants
Dans le but de réduire les objets de plastique à usage unique dans les industries, commerces et institutions, le projet Durable & co a été mis sur pied par la Ville de Sherbrooke en septembre 2022. Ce dernier, piloté par Entreprendre Sherbrooke, cible notamment les sacs d’emplettes, ustensiles, récipients alimentaires, pailles, touillettes à café et anneaux pour emballage de boissons.
Une première mesure dans le cadre de cette stratégie a vu le jour il y a un an. En fait, la distribution de sacs d’emplettes en plastique à usage unique est interdite depuis le 22 avril 2022. Dans le but de bien informer les commerçants concernant les autres changements à venir et de les sensibiliser face à cet enjeu environnemental, l’équipe de Durable & co est allée à leur rencontre. « Un règlement fédéral sur le bannissement au Canada de la fabrication, importation et vente de ces six produits de plastique à usage unique rentrera également en vigueur en décembre 2023. Nous voulons donc conscientiser les entrepreneurs à cette transition à venir et les aider à prendre le virage vert. Pour ce faire, nos trois stagiaires au baccalauréat en environnement ou écologie de l’Université de Sherbrooke ont approché quelque 300 établissements, principalement du domaine agroalimentaire. De ce nombre, 150 ont accepté de remplir un questionnaire sur leurs habitudes afin de bien comprendre leur réalité et de pouvoir mesurer les changements à apporter. Par la suite, nous les accompagnons gratuitement dans la planification d’une politique de développement durable en leur proposant des pistes de solutions de remplacement, des outils et des ressources », mentionne Alexandra Arès, chargée de projet à l’écoresponsabilité des entreprises.

À droite, Stéphanie Royer, propriétaire de l'Oeil du chat en compagnie de Alexandra Arès, chargée de projet à l’écoresponsabilité des entreprises.
À droite, Stéphanie Royer, propriétaire de l'Oeil du chat en compagnie de Alexandra Arès, chargée de projet à l’écoresponsabilité des entreprises.
Prendre le virage vert
Les commerçants font face à un changement qui n’est pas une mince affaire. On parle ici de modifier les façons de faire, mais de manière plus positive, il s’agit assurément d’une opportunité de se démarquer auprès d’une clientèle pour qui l’environnement est devenu prioritaire.
Afin d’inviter les entreprises d’ici à embarquer dans le mouvement et à adopter des pratiques plus durables, l’équipe a organisé des activités en lien avec le projet. Par exemple, les commerçants ont été invités à participer à un atelier-conférence sur la réduction des articles à usage unique ainsi qu’à une visite des centres de compostage et recyclage de la région.
Une campagne publicitaire mettant en vedette des entrepreneurs qui ont déjà effectué ces changements vient d’être lancée. « Nos ambassadeurs pourront également rencontrer ceux qui souhaitent discuter de leur stratégie écoresponsable. Nous avons aussi conçu une boîte à outils, qui sera accessible en ligne via Durableetco. com pour les pister vers des solutions plus écoresponsables et influencer par le fait même leurs employés et leur clientèle à emboîter le pas », ajoute Mme Arès.
L’un des participants de cette campagne, Steeve Pinget, se dit très heureux du résultat des changements apportés dans son commerce. « Depuis la création de notre boulangerie Au cœur du pain, nous avons été confrontés au suremballage et au gaspillage de contenants d’entreposage ou de livraison. On a trouvé une alternative durable et responsable en remplaçant les cartons par des bacs. Cela nous a coûté 13,5 fois plus cher que l’emballage jetable, mais ce changement fut rentabilisé en une année seulement. Cela a aussi engendré de nombreux points positifs : facilité de transport, gain de place et meilleure conservation des produits. De plus les clients commerciaux n’ont plus à gérer le recyclage des cartons. En matière d’optimisation des opérations alliée à nos valeurs écoresponsables, cette initiative en valait vraiment la peine! »

Steeve Pinget, propriétaire de la boulangerie Au cœur du pain.
Steeve Pinget, propriétaire de la boulangerie Au cœur du pain.
« Notre objectif est vraiment de sensibiliser les entreprises du domaine agroalimentaire au développement durable et faciliter leur transition vers des pratiques plus vertes en amont de l’adoption des règlementations », conclut Mme Arès.
Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de la Ville de Sherbrooke et de Recyc-Québec.
LA CÉLÉBRATION PAR L'ACTION,
LE 22 AVRIL ET TOUS LES JOURS
La mission de l’organisme Jour de la Terre Canada se résume à accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement.
La Journée de la Terre a été célébrée pour la première fois le 22 avril 1970, souvent considérée comme la naissance du mouvement environnemental. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu le plus grand mouvement environnemental participatif de la planète.
En 1990, la création de l’association en France et au Canada va de pair avec l’internationalisation du mouvement du Jour de la Terre. L’association Jour de la Terre France s’est démarquée en organisant des campagnes environnementales et des rassemblements, dont l’un, le 22 avril 1990, demeure encore à ce jour la plus grande manifestation française dédiée à l’environnement avec des millions de participants et près d’un millier d’actions dans tous les domaines de l’environnement.
Au Québec, c’est depuis 1995 qu’on célèbre le Jour de la Terre en organisant toutes sortes d’activités de sensibilisation face aux enjeux environnementaux. Avec sa capacité à mobiliser les acteurs du milieu, l’organisation provinciale n’a cessé de croître, développant de nombreux programmes d’action le 22 avril et tous les jours.
En 2015, les équipes françaises et québécoises se sont associées pour insuffler une nouvelle dynamique au mouvement du Jour de la Terre en France, au Québec et dans le reste de la francophonie.
En 2019, une alliance stratégique est conclue avec EarthPLAY au Canada, afin que les programmes d’accompagnement environnemental réalisés au Québec puissent s’entendre partout sur le territoire Canadien.



SYNERGIE ESTRIE
L’économie circulaire et les pratiques écoresponsables : des stratégies doublement payantes pour les entreprises
Les mesures gouvernementales, un frein au développement économique ? Au contraire. En appliquant les bonnes stratégies d’économie circulaire selon leurs besoins et leur réalité, les entreprises peuvent gagner gros : réduction des dépenses, augmentation de la productivité, création de nouveaux débouchés, etc.
Un exemple : votre matière première coûte cher? La solution se retrouve peut-être dans la réorganisation de votre chaîne de production. Mieux pensée, elle nécessitera moins d’intrants, génèrera moins de gaspillage, favorisera le recyclage, etc. Vous pourriez aussi réduire les coûts en utilisant des résidus de procédés industriels au lieu d’acheter tout en neuf.
Votre allié pour changer vos pratiques
L’écoconception et la valorisation font partie des stratégies qui permettent de réduire votre empreinte environnementale tout en améliorant l’efficacité de votre organisation. Et il en existe plusieurs autres. Pour vous aider à y voir clair, le projet Synergie Estrie offre gratuitement, dans chacune des MRC estriennes, les services de personnes-ressources. Pour la MRC de Sherbrooke, Gabriel Leclerc et Benjamin Gauthier ont joint l’équipe de Sherbrooke Innopole afin que l’économie circulaire fasse partie intégrante du développement économique sherbrookois.
« L’économie circulaire va de pair avec l’efficacité industrielle, puisque nos actions aident l’entreprise à être plus compétitive, plus rentable et plus efficace sur le plan énergétique. De telles stratégies peuvent s’intégrer à tout modèle d’affaires. Il est parfaitement réaliste de créer de la richesse en accord avec les contraintes du changement climatique », croit M. Leclerc.
L’un des rôles de Synergie Estrie, à travers Sherbrooke Innopole, est d’identifier de quelle façon l’économie circulaire peut s’appliquer au sein de votre organisation. « Notre force est d’avoir accès à un grand réseau de partenaires et de spécialistes. Nous avons une compréhension de la globalité des enjeux du secteur industriel, ce qui nous permet par la suite d’orienter nos clients vers les bonnes ressources spécialisées. Nous pouvons aussi aider les entreprises dans leur recherche de financement. Nous connaissons bien les différents programmes d’aide financière », ajoute M. Gauthier.

Ces services d’accompagnement de Sherbrooke Innopole sont gratuits. « On se déplace en entreprise, toujours dans le respect de la confidentialité, et avec notre regard extérieur et nos connaissances en économie circulaire, nous pouvons suggérer différentes pistes, puis accompagner l’entrepreneur jusqu’à la réalisation de son projet. » Une approche appréciée, plusieurs entrepreneurs faisant appel de nouveau à Synergie Estrie pour d’autres projets.
L’urgence climatique a sensibilisé bon nombre de consommateurs à faire des choix plus judicieux; intégrer des pratiques écoresponsables dans sa production apporte ainsi une valeur ajoutée. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, ce virage vert peut aussi attirer des travailleurs qui souhaitent œuvrer au sein d’une organisation partageant ses valeurs environnementales.
Pour en savoir plus : synergieestrie.com ou sherbrooke-innopole.com

PROJET FORÊT CONSCIENTE
Se ressourcer par les arts et la nature en partage
En 2016, Michel Tétreault fondait un OBNL dans le but de concrétiser son projet de partage nommé Forêt consciente : regard sur les arts et la nature.
« Je travaille depuis 15 ans sur la réalisation de ce projet majeur qui devrait voir le jour en Estrie. Pour l’instant, je ne peux dévoiler les détails, car je suis en attente pour conclure des partenariats avec des organismes, notamment pour trouver un endroit afin d’établir l’attrait Forêt consciente », déclare Michel Tétreault, président, directeur général et artistique. Ce projet de grand partage tourne autour de cinq axes essentiels :
1. L’écologie et le développement durable ;
2. Les arts, la créativité et la nature ;
3. Le patrimoine, la collectivité et l’histoire du lieu ;
4. La conscience et l’éducation ;
5. L’accueil, la gastronomie du terroir et l’art de vivre.
Ces cinq thèmes se retrouveront dans un futur lieu de découverte et d’éveil à la beauté que prévoit le projet.
Vente d’œuvres d’art
Ancien galeriste à Montréal, Michel Tétreault Art International a représenté pendant plusieurs années de nombreux artistes de renom tels que Jacques Hurtubise, Serge Lemoyne et Jean Paul Riopelle dont c’est le 100e anniversaire cette année. « Jean Paul Riopelle, c’est notre Picasso québécois! Avec lui, j’ai édité en 1996 l’œuvre de fin de vie, un coffret, Le Cirque comprenant 12 gravures et 6 textes inédits de Gilles Vigneault », se rappelle-t-il.
Aujourd’hui, consultant en œuvres d’art et marchand privé auprès des collectionneurs, il a donc décidé de mettre à profit son expertise pour son projet. En fait, il a mis en vente plusieurs œuvres d’art d’artistes québécois provenant de sa collection personnelle afin de financer en partie l’OBNL pour la réalisation de Forêt consciente. « Les amateurs d’art qui souhaitent contribuer à ce projet d’envergure pour le milieu touristique estrien peuvent prendre rendez-vous avec moi pour acquérir l’une de mes œuvres telles tableaux, gravures et sculptures », mentionne l’expert.

Un legs aux générations futures
Père de 7 enfants et 16 petits-enfants, Michel Tétreault voit son projet comme un legs pour les futures générations afin qu’elles puissent avoir accès à un lieu rendant hommage à la beauté des arts et de la nature. « Il faut protéger notre environnement et éveiller les consciences dès maintenant. L’œuvre emblématique Fuite des caribous de Marcel Marois exprime bien selon moi le mal de notre société. Bien qu’elle date de 1980, elle est toujours d’actualité. On parle encore de l’extinction prochaine des caribous forestiers et de l’inaction des décideurs. La sauvegarde de cette espèce est primordiale et vitale», ajoute-t-il.
Toujours aussi passionné après 15 ans, Michel Tétreault entend bien rassembler des partenaires autour de son projet qui, espère-t-il, se concrétisera très bientôt. Il termine en citant cette phrase de l’artiste Hundertwasser : « Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité. »
Pour plus d’informations, communiquez avec Michel Tétreault : 819 345-7700, foret.consciente@cgocable.ca.


USINE DE WINDSOR
Une approche intégrée et durable pour réduire son empreinte environnementale
Aujourd’hui, la performance environnementale globale de l’usine Domtar de Windsor dépasse le simple respect des obligations légales et se situe parmi les plus élevées de l’industrie. À travers ses 175 ans d’histoire, Domtar a amélioré ses processus afin de réduire les risques pour la population et l’environnement et développer une tradition d’amélioration continue.
Considérant les consensus émergents en matière de changements climatiques et les objectifs de réduction de gaz à effet de serre que le Canada et le Québec se sont fixés pour 2030, les grandes industries doivent emboîter le pas de la transition énergétique et des opérations de production à faible empreinte carbone.
C’est dans ce contexte que l’usine de Windsor, en Estrie, a lancé en 2023 sa Stratégie de gestion de l’énergie et des GES qui lui permettra d’harmoniser l’ensemble de ses outils, actions et décisions pour réduire ou optimiser sa consommation énergétique et ses rejets de gaz à effet de serre. « Cette stratégie s’ajoute à nos efforts pour diminuer notre consommation d’eau dans l’ensemble des usines de Domtar. Notre approche intégrée et durable permettra de réduire l’empreinte environnementale de l’usine et du papier produit tout en maintenant la croissance de l’entreprise qui partage le quotidien des gens de la région de Windsor depuis maintenant 159 ans », explique Éric Olivier, chef de service environnement, procédés et développement durable chez Domtar.
